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By Phillip Mackey, Elmira Moosavi-Khoonsari

L'industrie du cuivre traverse une période passionnante, marquée par une forte demande, de bons prix et l'ouverture de nouvelles grandes installations. L'année 2022 a battu des records de production de cuivre, ce qui laisse entrevoir un potentiel de croissance supplémentaire. De grands projets sont en cours, comme la technologie Double Flash à Manyar, en Indonésie, qui peut produire plus de 500 000 tonnes de cuivre par an. À Munda, en Inde, on a construit la plus grande usine de cuivre du monde, qui produit plus de 1 000 000 tonnes de cuivre par an en combinant deux phases. De plus, l’installation de cellules de flottation de dernière génération au Mexique, au Chili et dans d'autres pays témoignent de la volonté de l'entreprise d'utiliser les technologies les plus récentes [1]. L'importance du cuivre dans la transition énergétique est évidente, l'accent étant mis à la fois sur la croissance et sur la protection de l'environnement. Cela se traduit par le développement d'usines de premier ordre dédiées aux pratiques durables.

May 2, 2024

By Étienne Yvenou, Martin Désilets

Le procédé d’électroaffinage du Cu est nécessaire pour atteindre les niveaux de pureté requis pour les applications les plus courantes telles que son utilisation comme conducteur électrique ou thermique.

May 2, 2024

By Josée Dartois

En 1988, à l?instar de plusieurs états du monde industrialisé, le Québec décidait d?accélérer la cadence de l?assainissement des rejets industriels et lançait un programme intégré de réduction de la pollution industrielle visant, à la fois, les rejets dans le milieu aquatique, les émissions atmosphériques et les matières résiduelles. Ce programme fut intitulé le Programme de réduction des rejets industriels.

Nov 1, 2002

By Jacek Paraszczak

L?exploitation rentable des gisements de type filonien constitue un problème important dans le contexte actuel de l?industrie minière québécoise. Les études effectuées depuis 1994 ont indiqué, que la technologie d?abattage mécanique utilisant l?outil hydraulique appelé « éclateur radial-axial » constitue une alternative intéressante par rapport aux méthodes conventionnelles par le forage et sautage. Les essais du prototype de l?éclateur ont prouvé qu?il est en mesure d?abattre les roches dures dans un environnement minier, mais sa performance dans les termes de masse du roc abattu dans une unité de temps a soulevé certaines doutes. Pour cette raison, une étude de préfaisabilité de l?éclatage en tant qu?une technologie d?excavation souterraine a été réalisée. Cet article présente quelques résultats des travaux effectués dans le cadre du contrat octroyé à l?Université Laval par le Ministère des ressources naturelles du Québec. Leur objectif principal consistait à comparer, pour les conditions des gisements filoniens, la productivité et les coûts des méthodes d?exploitation souterraine utilisant l?éclatage par rapport à celles conventionnelles. Deux variantes proposées de cette méthode ont été comparées avec la méthode conventionnelle sur le plan du coût (par tonne de minerai) et de la teneur de coupure de minerai d'or. Les études ont démontré que l?application de l?éclatage représente un potentiel de réduire ce coût, surtout dans les situations où l?abattage sélectif pourrait avoir lieu. Pour le cas de base on a trouvé, qu?il serait possible de réduire la teneur de coupure par la marge d?environ 16 ? 26%. Toutefois, les études de sensibilité ont démontré, que le coût dépend de façon important de la productivité d?éclatage, qui, pour sa part, varie beaucoup en fonction de paramètres du massif rocheux devant être abattu.

Oct 1, 2001

By Pierre St-Julien, Réjean Hebert, M. Racine, Roch Gaudreau, Pierre Lacoste, Michel Rocheleau

"Les unités volcano-sédimentaires de la ceinture de l'Abitibi à l’est de Val-d' Or ont été regroupées en quatre domaines litho tectoniques. Du nord vers le sud, nous reconnaissons les domaines d'Assup, de Garden lsland de Val-d' Or, de Trivio et de Villebon. Deux de ces domaines (Garden Island et Trivio) correspondent à des couloirs de déformation, d’envergure régionale et d’orientation approximative E-W. Les trois autres domaines sont caractérises par des volcanites defond océanique de type MORB (tholéiites et komatiites) qui sont en position inferieure; ces volcanites sont surmontées par des sédiments marins de type turbidite (domaine de Ville bon) ou évoluent dans le temps, soit vers un volcanisme bimodal d'affinités tholéiitique et calco-alcaline ( domaine d'Assup), soit vers un volcanisme d'arc insulaire (domaine de Val-d'Or). Il n'existe aucune certitude de corrélation litho stratigraphique entre les différents domaines et l'on doit considérer la possibilité que ceux-ci représentent l'accolage tectonique de terranes de nature et d'origine différente.Les principales caractéristiques structurales de la région sont regroupées en quatre étapes de déformation dont trois sont archéennes et la quatrième attribuée à l'orogenèse grenvillienne. Au moins cinq facies métamorphiques ont été reconnus: I) un facies régional faible propre à la province du Supérieur, 2) un facies de cornéennes a amphibole en périphérie du pluton de Pershing, 3) un facies hydrothermal dans la zone tectonique de Cadillac, 4) un facies régional moyen dans la zone de bordure de la province de Grenville, et 5) un facies régional élevé a l'intérieur de la zone structurale du front de Grenville.Le front de Grenville est défini dans la région par l’apparition subite des ortho gneiss au faciès métamorphique élevé et par la disparition du grain tectonique E-W. Le contact brusque entre les deux provinces pourrait correspondre à une zone de chevauchement de la province de Grenville sur la province du Supérieur. La région étudiée est l’hôte d’un gite majeur de sulfures massifs et de plusieurs gites et indices aurifères; elle présente des cibles favorables pour l’exploration minière dans le contexte tectonométa-morphique de l'influence grenvillienne. L'intérêt de la Formation de Val-d' Or pour les métaux de base et le potentiel aurifère des couloirs de déformation d'orientation approximative E-W, sont bien connus. Les structures grenvilliennes NE-SW, qui se développent vers l'est, représentent aussi des cibles intéressantes, en particulier dans les secteurs ou elles intersectent des cisaillements E-W kénoriens."

Jan 1, 1990

By G. W. H. Norman

"The La Corne molybdenite-bearing veins, discovered in 1915, lie halfway between Amos and Val d'Or near the southwest corner of La Corne township, Abitibi county, Quebec. The Molybdenite Reduction Company, which carried on operations during 1927 to 1930, sank a 200-foot inclined shaft to develop the property and produced about 22 tons of concentrntes from a 30-ton mill during 1929. Hollinger Consolidated Gold Mines, Limited, carried on further underground exploration in 1930. The Molybdenite Corporation of Canada drilled a part of the property in 1938 to 1939 and produced 1 ton of concentrates in 1938. Wartime Metals operated the property from 1942 to July 15, 1945. At this time the mill was enlarged to treat 200 tons daily. Molybdenite Corporation of Canada since July 15th, 1945, have continued the operation of this property and have revised the mill flow-sheet in order to produce both a bismuth and a molybdenite concentrate.The production for the period 1942-1946 is as follows:Total molybdenite production from the mine in the 1942 to 1946 period was about 4,127,400 lb.The La Corne deposit occurs at the northwest contact of a small mass of biotite granite with biotite schist. The form and extent of the biotite granite mass is concealed by a wide sand plain that extends northwest and west from the deposit and overlies bed-rock except in four small outcrop areas. These are spaced 1,000 and 2,000 feet apart along a narrow strip extending 5,000 feet south from the mine. The outcrops suggest that the granite must be at least 1,500 feet wide and 3,000 feet long northeastward. Where exposed in the mine workings the contact dips 70°N.W., but is not a sharply defineable feature due to the presence of numerous granite dykes and tongues in a zone of biotite schist 100 feet wide along the margin of the granite. The biotite schist in the few outcrops that flank the north and south sides of the granite strikes northeast and dips 60° to 70° S.E."

Jan 1, 1954

By Mario Bergeron

L'exploration géologique pour les EOP (EOP: platine, palladium, iridium, osmium, ruthénium, rhodium) requiert avant tout des méthodes appropriees à la mesure de ces élémenIs. L'approche analytique choisie doit tenir compte de plusieurs facteurs, les plus importants étant: le type de materiel analysé, sa representativite, la sensibitite de la methode et les cotits reliés à son utilisation. Dans cette optique, plusieurs démarches ana/ytiquessont possibles, toutes requérant une étape de préconcentration. L 'une des plus adéquate consiste à effectuer une préconcentration par fusion plombeuse suivie d'une analyse par émission au plasma, cette procédure permettant de mesurer Ie platine, la palladium et Ie rhodium à des couts compétitifs (15 $/échantillon). Advenant 10 presence de teneurs appréciables de l'un ou plusieurs de ces éléments, une préconcentration par fusion au sulfure de nickel suivie d 'une analyse par activation neutronique assure alors la mesure de tous les EGP ainsi que celie de l’or (90 $/échantillon). Il est important de noter que Ie nickel, ades teneurs superieures à 4%, interfère au cours de l'étape de préconcentration par fusion plombeuse, ce qui se traduit pas sous-dosage des concentrations en platine, effectivement presentes dans l'échantillon. Ainsi, les géologues à la recherche d'EPG dans des environnements géologiques riches en nickel devraient s'assurer que l'analyse utilise, au cours de l'étape de préconcentration, une fusion au sulfure de nickel.

Jan 1, 1990

By A. H. Marquis

Since the start-up of its first Direct Reduction Module in April 1973, S1DBEC has produced over 2 million tons of prereduced iron. During this period, SIDBEC has acquired comprehensive experience in the operation of the direct reduction process and at the same time has learned to recognize the characteristics that the oxide should have to constitute an adequate feed for the process. A comparison is made as to the design and operation of the two direct reduction units now operating at Contrecoeur, Que. A description is given of a method of evaluation of a direct reduction unit, which takes into account the main process variable sand which permits comparison ofthe results on a daily basis. The paper defines the characteristics that the iron oxide and the prereduced iron pellets must have to meet the specific requirements of the direct reduction and the electric arc furnace processes. A simple model makes possible a rapid evaluation of the technical and economic effect related to the use of a given raw material. Finally, the paper outlines the advantages of prereduced iron in the steelmaking process and on the quality of the steel products.

Jan 1, 1979

By Blandine Arseneault

The Raglan Mill had been in production for less than a year when the initial toxicity tests on the effluent revealed that it was defined as ?toxic? under regulations. Testwork was begun to address the fundamental reasons for the toxicity and a systematic approach was initiated to identify causes. Elimination of the problem presented a challenge once the main conclusion identified high dissolved solids as the principal culprit. In particular, normally benign soda ash (sodium bicarbonate) reagent additions used in milling, was identified as the main contributor to the problem. Following analysis of all requirements and safety considerations, a concept to recycle 100% of the mill process water was pursued. In addition to meeting regulatory requirements, this project would have numerous positive benefits to the operation, including reducing fresh water consumption and lowering costs.

Nov 1, 2002

By Norma G. González

La littérature et notre expérience en Bolivie dans une communauté minière très divisée comme celle de Huanuni nous montrent le besoin d?envisager des négociations gagnant-gagnant entre communauté et entreprise minière, non pas comme un point de départ, mais comme un résultat à atteindre, qui nécessite la préparation de conditions préalables. Cela implique fondamentalement de mettre l?accent sur le processus qui permettrait par la suite aux parties de mieux traiter les questions de contenu. Suivant cette hypothèse générale, l?initiative conjointe entre le Ministère des ressources naturelles du Québec et le CECI ?Développement des mécanismes de négociation entre communauté et entreprise minière? peut dégager, après un an et demi d?expérience pilote dans le site minier de Huanuni, département d?Oruro, Bolivie, les leçons préliminaires suivantes. Ce processus requiert: ??Agir, en tant qu?organisme consultant tierce partie, selon des principes et une méthodologie qui relèvent de la Communication publique et de la Médiation ; ??Comprendre et agir à partir de la ?réalité sociale? des parties en présence: l?entreprise minière, l?État et les différents groupes de la communauté; ??Intervenir sur les ?réalités sociales? des parties, par des actions d?éducation et de diffusion dans le but de préparer les personnes, les institutions et les organisations de la société civile, à des changements durables du modèle de communications existante; Approfondir la compréhension de la ?réalité sociale? du conflit (la culture du conflit, les méthodes populaires de résolution des problèmes et de gestion des conflits) afin d?offrire aux bénéficiaires les technologies appropriées pour la transformation de cette culture de confrontation violente en gestion constructive des conflits. Par ricochet, nous espérons ainsi faciliter l?attraction des investissements dans le secteur minier.

May 1, 2001

By Serge Perreault

Le cuivre est un métal fascinant qui joue un rôle essentiel dans le développement des différentes civilisations depuis 7000 ans. Le cuivre est aussi un métal polyvalent et essentiel qui est très présent dans notre vie quotidienne. L’un des premiers métaux utilisés par les humains, il est un élément chimique qui se trouve à l’état natif, ce qui est rare pour les métaux. Il apparaît principalement dans des minéraux, notamment sous forme de sulfures, en raison de son caractère chalcophile (c’est-à-dire son attraction pour l’élément soufre). Le cuivre se trouve dans la croûte terrestre sous forme de minéraux de cuivre, tels que dans les sulfures dont la chalcopyrite, la bornite, la covellite et la chalcocite. Il est également présent sous sa forme native ou dans des minéraux oxydés comme la cuprite et dans des carbonates hydratés, comme la malachite et l’azurite. La formation de gisements de minerai de cuivre implique des processus géologiques complexes, notamment l’activité hydrothermale, les intrusions magmatiques et l’altération des roches. Les gisements de minerai de cuivre se trouvent dans divers types d’environnements géologiques, dont les gisements porphyriques, les gisements de cuivre encaissés dans des roches sédimentaires, les gisements de type skarn, les gisements de sulfures massifs volcanogènes, les gisements magmatiques de type nickel-cuivre, les gisements de cuivre oxydé, et d’autres [1].

May 2, 2024

By G. H. Hope, A. R. Maycock

"La Mine Doyon is a gold mining operation located in northwestern Quebec, approximately 35 km east of Rouyn-Noranda and 85 km west of Val d'Or. The mine is jointly owned by Lac Minerals Ltd. and Cambior Inc. with Lac Minerals as the manager. Production statistics as of February 1987 are 6.4 million tonnes milled at an average grade of5.8 g/t Au. Current reserves of9.9 million tonnes at 5. 7 g/ t Au to a depth of400m have been outlined. Indicated reserves below this horizon could considerably increase this reserve.The mine currently consists of two open pit and two underground mine operations, producing approximately 3600 tonnes per day of ore at an average grade of6 g/t. The ore is currently processed at the La Mine Doyon mill at a rate of1400tid and at Lac's East Malartic mill at 1950 t/d. Ore is also processed intermittently at Lac's Les Terrains Auriferes mill and at Noranda's Horne Division.La Mine Doyon is currently in the midst of a program to expand and upgrade the mill at La Mine Doyon. The expansion to 3000 t/day includes the conversion of the existing crushing and grinding circuits to a SAG (semi-autogenous grinding) mill circuit and the existing filter wash plant to a CIP (carbon-in-pulp) recovery plant. The economics of this project are based on reduced operating costs (milling and trucking) and improved recovery due to updated technology. HistoryThe area between Noranda and Val d'Or has a long history of mining activity in both base metals and gold, dating back to the early 1930s. More recently, several new orebodies have been discovered and exploited in the area including La Mine Doyon, Lac's Mine de Bousquet, Dumagami, and the Kiena operation.La Mine Doyon was discovered in the early 1970s, and brought into limited production in late 1979. The mine was started on are reserves of 2.75 million tonnes at 6.2 g/t and was, thus, considered a small, short-term operation. Mining started at an initial rate of 550 tI d with all the ore being shipped to Noranda's Horne smelter as flux. When Lac's East Malartic mill became available for custom milling, Doyon commenced shipping to that facility at a rate of 650 t/d. As a result of some equipment additions and an improved understanding of the ore, the East Malartic mill throughput was gradually increased from 650 t/d to the current rate of 1950 t/d."

Jan 1, 1988

By John Redstone, André R. Laplante

"Le rebroyage des concentrés d'hématite en usine (Sidbec-Normines, Port-Cartier) et en laboratoire a été modélisé selon le modèle de Reid (1965).L'effet du pourcentage solide sur la cinétique de broyage a été étudié en usine. La fonction de sélection corrigée (pour tenir compte de l'effet du pourcentage solide sur le temps de rétention) augmente lorsque le pourcentage solide augmente de 80 à 84 pourcent. Cette amélioration est contrebalancée par une augmentation de la quantité de pulpe court-circuitée, à des pourcentages solides supérieurs a 81%. La densité optimum de broyage se situe à 84 pourcent.Comme alternative au mode d'opération actuel, l'assemblage des broyeurs en série plutôt qu'en parallèle a également été simulée. Le moins 44 µm passe alors de 68.1 à 72.5 pourcent, ce qui correspond à une capacité supplémentaire de 32 tonnes à l'heure par broyeur. Ces résultats doivent toutefois être interprétés avec prudence, car la cinétique de broyage n'est généralement pas linéaire lorsque le taux d'alimentation est plus que doublé.IntroductionL'usine de bouletage de Sidbec-Normines Inc. a été décrite par Morimoto (1977), Lévesque et al. (1979) et Pabst (1979). La section de broyage des concentrés contient six broyeurs à boulets en parallèle et en circuit ouvert, d'un diamètre de 5. 18 mètres et de 10.36 mètres de longueur. Ils contiennent chacun environ 350 tonnes de boulets d'acier forgé de 3.8 cm de diamètre. Le concentré est broyé de 10 pourcent moins 150 µm (100 mailles) à 65-68 pourcent moins 44 µm (325 mailles), à un pourcentage solide de 78 à 80 pourcent. Cette fragmentation poussée exige une consommation d'énergie de 32 kWh/tonne. Cette énergie est surtout libérée sous forme de chaleur, la pulpe étant déchargée a une température de 68-72° C. II en résulte un milieu de broyage corrosif, et une consommation de boulets élevée, de 3.4 à 4.0 kg / tonne broyée."

Jan 1, 1983

By Denis Racicot

"L'Abitibi québécois a produit essentiellement de l’or, du cuivre, du zinc et de I' argent, ainsi que de faibles quantités de nickel, de plomb, de molybdène, de bismuth, de lithium, de fer et d’amiante. Depuis l’ouverture de la mine Horne en 1927, cent-cinquante mines ont contribué à la production de 1 420 tonnes d’or de 4,1 millions de tonnes de cuivre et de 4,7 millions de tonnes de zinc. Les productions minières annuelles ont été d'importance variable: des records de production ont été établis en 1955 pour I' or avec 35 tonnes et, vers 1965, pour le cuivre, le zinc et la quantile globale de minerai extrait avec respectivement 130,000, 275 000 et 13 millions de tonnes. Deux dépressions généralisées ont eu lieu, l’une vers 1946 et l'autre, a lafin des années soixante-dix. Des ralentissements de la production ont été observes pour le cuivre en 1953 et le zinc en 1959. Depuis le debut des années quatre-vingt. I' or et, de façon plus irreguliere, le zinc sont en progression, landis que le cuivre, malgre une hausse en 1983. pour suit son dec/in.La teneur de récupération des mines d’or est demeurée régulière et n’a subi qu’une faible diminution au cours des quarante dernières années. Célie du cuivre a diminué d'environ 50% dans la même période, landis que celle du zinc a subi d’import antes variations, aussi bien positives que négatives. Près des trois quarts des mines d'or ont une durée de vie inférieure à 12 ans et la distribution des tonnages de minerai extrait montre un maximum pour la classe de 100 000 à 1 million de tonnes. Du cote des mines de métaux de base, la durée de vie est plus étalée et les volumes de minerai ont une occurrence maximale dans la classe de 1 à 10 millions de tonnes.Concernant la distribution géographique de la production minière dans l'Abitibi québécois, le camp minier de Rouyn-Noranda vient en tête pour l’extraction de minerai et la production d’or et de cuivre. L’est sui vi par le camp de Val d'Or pour le minerai et l’or, landis que le camp de Chapais-Chibougamau occupe la deuxième place pour le cuivre avec une production équivalence a 60% de celle de Rouyn-Noranda. Le camp de Cadillac-Malartic suit de tres pres celui de Val d'Or pour ce qui est de I' or. Finalement, dans le casdu zinc, le camp minier de Joutel-Matagami domine largement avec une production qui a connu un développement accélère depuis 1963. Une analyse pré liminaire de ces données indique qu' i/ subsiste unpotentiel encore élevé de production d'or, décuivre et de zinc dans I' Abitibi québécois. ABSTRACTThe Quebec portion of the Abitibi belt has essentially produced gold, copper, zinc and silver, as well as some small quantities of nickel, lead, molybdenum, bismuth, lithium, iron and asbestos. Since the opening of the Horne mine in 1927, one hundred and fifty mines have produced 1420 tons of gold, 4,1 millions tons of copper and4,7 millions tons of zinc. Annual mine production has fluctuated: production records were established in 1955 for gold with 35 tons, and around 1965 for all extracted ore copper and zinc with respectively 13 millions, 130 000 and 275 000 tons. Two main recessions have occurred, the first around 1946 and the second during the late seventies. Cut backs in copper and zinc production occurred in 1953 and1959. Since the beginning of the eighties, gold production and to a lesser extent zinc production have been in progression. Except for a small jump in 1983, copper production is still declining.The average recuperation grade of gold mines has been quite steady and has only slightly diminished in the past forty years. The average copper recuperation grade was halved during the same time interval. For zinc there have been important ups and downs. At least three quarters of gold mines have an average lifespan of 12 years the tonnage distribution shows a peak in the 100 000 to 1 million tons class. Base metals mines show a more widespread life expectancy and have a tonnage peak in the 1 to 10 millions tons range"

Jan 1, 1990

1 INFORMATIONS GÉOLOGIQUES ET PLANIFICATION MINIÈRE La notion de gisement exploitable s'appuie sur les connaissances de géologie, d'ingénierie et tablir la rentabilité en fonction des investissements requis, des coûts de production, et des revenus qui sont tributaires de la demande et des prix des marchés. C'est une notion qui est d'abord diffuse lors de la découverte et de la première délimitation d'un gisement "d'intérêt économique potentiel" mais qui doit se confirmer et se préciser par des travaux additionnels pour devenir de plus en plus quantitative et assurée. 1.1 Informations géologiques Les conditions géologiques varient d'un gisement à l'autre (forme, dimensions, attitude, concentration et continuité -litages, effets de pépites - de la minéralisation). D'autre part, chaque méthodes minière a des contraintes différentes quant aux possibilités de sélectivité d'une part, d'acquisition d'information additionnelle lors du développement de la mine d'autre part. Cette problématique a été résumée au tableau 1, modifié de Vallée et al. (1993) [tableau 5, CIM Bulletin, avril 93, p. 74.].

May 1, 2002

By Réal Marcotte

L'industrie minière représente un apport économique important pour le Québec ; cette production est très diversifiée et répartie dans plusieurs régions. Hormis les forges du St- Maurice au XVIIe siècle, l'industrie minière québécoise commence en 1862 dans la Beauce avec l'exploitation de placers aurifères dans les affluents de la rivière Chaudière; à la même époque, on met en production les mines de cuivre Eustis, Albert et Capelton, près de Sherbrooke1; à partir de 1881, les mines d'amiante et de chromite au voisinage d'Asbestos et de Thetford commencent à voir le jour. Dans les années ?20, l'extraction de métaux précieux et usuels débute en Abitibi- Témiscamingue; durant les années '50, le fer et l'ilménite de la Côte Nord, ainsi que le cuivre de Murdochville et Chibougamau, commencèrent à être mis en valeur. Plus récemment, soit durant les années '80, le sel des Iles-de-la-Madeleine et le graphite des Hautes Laurentides s'ajoutèrent aux produits que nous commercialisons. Finalement, soit en 1998, le Québec devenait un important producteur de nickel avec le démarrage de la mine Raglan, au Nunavik. L'exploitation d'une mine peut nécessiter l'extraction de grandes quantités de roches stériles, particulièrement lorsque la production se fait à partir d'une fosse à ciel ouvert. De plus, étant donné que les minéraux et les métaux mis en marché ne constituent qu'une fraction du minerai extrait, il faut le concentrer : on se retrouve alors avec des proportions plus ou moins importantes de résidus finement broyés. Ces deux types de rejets totalisent bon an mal an environ 100 millions de tonnes. Lorsque cela est possible, ceux-ci sont, soit valorisés comme matériaux de construction ou retournés dans leur lieu d'origine afin de soutenir les murs des excavations. Toutefois, une bonne partie est accumulée en surface dans des aires aménagées spécifiquement à cette fin ; comme le montre la figure 1, la superficie utilisée à cette fin a progressé parallèlement aux booms miniers que nous venons de mentionner pour atteindre actuellement environ 15,600 hectares, dont environ la moitié sont situés sur des aires encore en activité.

Nov 1, 2002

By J. Petit, P. Girard, A-M. Gilbert, D. Faucher

L&apos;annee 2000 a été une année stratégique et significative pour l&apos; Aluminerie de Bécancour dans la réduction des gaz a effets de serre. L&apos; équipe s&apos; etait donne comme defi un jour d&apos;arriver a l&apos;objectif de zero effet d&apos;anode dans les sa11es de cuve (720 cuves au total). Le cha11enge s&apos;averait tres ambitieux car la fa<;on d&apos;alimenter une cuve d&apos;electrolyse pour obtenir son maximum de rendement faraday est de travailler le plus pres possible de l&apos;effet d&apos;anode pour eviter l&apos;embourbement de ce11es-ci. Ceci signifie que techniquement nous a11ons en moyenne, quotidiennement, 12500 fois pres de l&apos;effet d&apos;anode sur !&apos;ensemble de nos 720 cuves qui produisent aujourd&apos;hui environ 405 000 tonnes d&apos;aluminium liquide annuellement. Des 695 kg equivalent en C02 par tonne d&apos;aluminium produite en moyenne annue11ement, de 1990 a 2000, nous en sommes rendus ace jour a environ 35 kg equivalent en C02 par tonne produite. Nous sommes pres d&apos; atteindre notre objectif mais les demiers gains sont plus difficiles a atteindre. Les strategies d&apos;automatisme et d&apos;informatique, incluant l&apos;aspect de !&apos;implication humaine sur les bonnes pratiques de travail sur les cuves d&apos;electrolyse, sont les cles de ces resultats.

Jan 1, 2006

By Jehan Rondot

Des quartzites très pars ont été dêcouverts au cours de la cartographie de la region du lac des Martres, étape de l&apos;étude géologique de la region de Charlevoix. On distingue quatre groupes métasédimentaires, tons con tenant des niveaux de quartzite dans an moins deux domaines géologiques différents, c&apos;est à l&apos;ouest, clans le domaine gneisso-charnockitique que se situent les quartzites du groupe des Martres. Quartzite et gneiss à grenat et sillimanite, en banes épais, constituent la formation de La Galette. A Pest, dans un environnement gneisso-granitique, les deux groupes métasédimentaires de Saint-Siméon, et de La Malbaie comprennent, par contraste, des bancs pen épais et de compositions variées. Les niveaux de quartzite dépassent rarement 50 m d&apos;épaisseur. L&apos;autre groupe metasédimentaire, celui de Saint-Tite des Caps, recoupé de nombreuses intrusions charnockitiques et granitiques, ne possède que de minces niveaux de quartzite. La pureté et la grande épaisseur des quartzites de La Galette suppose une histoire complexe qui se termine par des depots continentaux de climat aride, par opposition aux depots marins des autres groupes. D&apos;autre part, la presence de ces quartzites an sein de roches Presque anhy¬dres et de haute temperature que sont les charnockites leur confère des caractéristiques de fusion sans decrepitation. Parmi la multitude de depots de quartzite qui existe clans le monde, peu sont de qualité supérieure. Or, de par sa composition chimique, le quartzite de La Galette se compare avantageusement à ceux des meilleurs gisements des Etats-Unis, de l&apos;Europe de l&apos;Ouest et de l&apos;Afrique du Sud. D&apos;accès facile pour l&apos;exploitation, les gisements ne sont qu&apos;à une trentaine de milles de Baie Saint-Paul ou de La Malbaie, sur le Saint-Laurent. L&apos;utilisation en metallurgic prévue pour le quartzite de La Galette comprend la production de silicium, de ferro¬silicium et d&apos;autres alliages de silicium. La composition du quartzite est en outre appropriée pour la production de carbure de silicium et de silicate de sodium. Les fines peu¬vent être utilisées pour la fabrication du verre et comme matière de charge.

Jan 1, 1977

By Jehan Rondot, Raymond Marleau

"Des quartzites trés pars ont été découverts au cours de la cartographie de la region du lac des Martres, étape de l'étude géologique de la region de Charlevoix.On distingue quatre groupes métasédimentaires, tons con tenant des niveaux de quartzite dans an mains deux domaines géologique différents, c'est à l'ouest, clans le do¬maine gneisso-charnockitique que se situent les quartzites du groupe des Martres. Quartzite et gneiss à, grenat et sillimanite, en banes épais, constituent la formation de La Galette. A Pest, dans un environnement gneisso-granitique, les deux groupes métasédimentaires de Saint-Siméon, et de La Malbaie comprennent, par contraste, des bancs pen épais et de compositions variées. Les niveaux de quartzite dépassent rarement 50 m d'épaisseur. L'autre groupe métasédimentaires, celui de Saint-Tite des Caps, recoupé de nombreuses intrusions charnockitiques et granitiques, ne possède que de minces niveaux de quartzite.La pureté et la grande épaisseur des quartzites de La Galette suppose une histoire complexe qui se termine par des depots continentaux de climat aride, par opposition aux depots marins des autres groupes. D'autre part, la presence de ces quartzites an sein de roches Presque anhy¬dres et de haute temperature que sont les charnockites leur confére des caractéristiques de fusion sans decrepitation.Parmi la multitude de depots de quartzite qui existe clans le monde, peu sont de qualité supérieure. Or, de par sa composition chimique, le quartzite de La Galette se compare avantageusement à ceux des meilleurs gisements des Etats-Unis, de l'Europe de l'Ouest et de l'Afrique du Sud. D'accès facile pour l'exploitation, les gisements ne sont qu'à une trentaine de milles de Baie Saint-Paul ou de La Malbaie, sur le Saint-Laurent.L'utilisation en metallurgic prévue pour le quartzite de La Galette comprend la production de silicium, de ferro¬silicium et d'autres alliages de silicium. La composition du quartzite est en outre appropriée pour la production de carbure de silicium et de silicate de sodium. Les fines peuvent être utilisées pour la fabrication du verre et comme matiere de charge"

Jan 1, 1977

By Paul J. Bourassa

Alin de pourvoir aux besoins d&apos;hébergement des quel¬ques 1600 employes qui travailleront dans toutes les spheres opérationnelles de l&apos;exploitation du gisement du Mont-Wright, ainsi que de leurs families, Quebec Cartier a dû, avec l&apos;aide de conseillers reconnus, et /a participation de ses employes résidant a Gagnon, étudier tour les nouveaux établissements résidentiels nordiques des dernières années tout au Canada qui dans lee pays scandinaves afin d&apos;être en position de coneepter une agglomeration moderne répondant a toes les besoins de see future résidants. Les pre¬miers residants ont pu passer Noel 1972, et maintenant les logements prévus et construits sont °coupes a 92%.

Jan 1, 1977